Cette journée d’étude est organisée par le réseau thématique « sociologie clinique » de l’Association Française de Sociologie avec le soutien du LCSP (Université de Paris), du RISC et du FIE (Foyer International des Étudiantes).
Elle a pour objectif de faire dialoguer plusieurs champs disciplinaires autour des processus subjectifs, affectifs et émotionnels en jeu dans les « transitions ».La transition peut être pensée, avec Maurice Godelier, comme une « phase très particulière de l’évolution d’une société, où celle-ci rencontre de plus en plus de difficultés, internes et et/ou externes, à reproduire le système économique et social sur lequel elle se fonde et commence à se réorganiser, plus ou moins vite ou plus ou moins violemment » (Godelier, 1990). À travers ce terme, il s’agit d’aborder autant les grandes questions liées à l’écologie, au monde productif, que d’évoquer des processus transitionnels à échelle micro-sociale. Si l’éco-anxiété a suscité un fort intérêt médiatique et académique dans les dernières années (Hickman, 2021), il s’agit moins pour nous de délimiter une définition stricte du terme « anxiété », que de nous en servir comme d’une ouverture à la délicate question des affects pluriels éveillés par les transitions : angoisse, sentiment de culpabilité, tristesse, désespoir, malaise, ressentiment, etc… Comment saisir les affects auxquels nous confrontent les multiples transitions contemporaines ? Que font les sujets et les organisations sociales en transition des anxiétés qui les traversent ?
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